Entreprise à mission : la RSE = Responsabilité Sociale de l’Entreprise, rebaptisée « Redonner du Sens à l’Entreprise »

Dans la presse, j’ai lu un article de Dominique Pialot du journal la Tribune sur une entreprise française. A travers cette entreprise, le « Made in France », la « conso’localisation » et le « upcycling » y sont abordés. En outre, l’intérêt de la Gouvernance adaptée et de la mission bien définie sont détaillés. Le journaliste parle d’une Troisième voie entre ESS et capitalisme qui place le projet d’entrepreneur dans une grande ambition pour l’avenir.

Je me félicite de la bonne nouvelle ! la RSE = Responsabilité Sociale de l’Entreprise et l’entreprise à mission. Emery Jacquillat a rebaptisé la RSE, en « Redonner du Sens à l’Entreprise »

Enfin, on y arrive ! Félicitations à Emery Jacquillat et ces équipes pour le travail fait dans cette voie autour de la RSE = Responsabilité Sociale de l’Entreprise. C’est, selon moi, en abordant la question sous cet angle, que nous pouvons créer les richesses de nos entreprises pour demain.

Le titre de cet article : La Camif devient la première entreprise à mission française

Emery Jacquillat, repreneur en 2009 du vépéciste préféré des enseignants, vient d’inscrire sa mission dans ses statuts. Il plaide pour un toilettage du Code civil et la création officielle de ce nouveau statut, l’une des pistes qui pourrait se dégager des réflexions en cours sur l’objet social de l’entreprise.

Emery Jacquillat est très sollicité dans le cadre des consultations en cours sur le projet de loi Pacte (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), et l’on comprend pourquoi. Le jeune patron de la Camif, qu’il a reprise en 2009, est en effet l’un des tout premiers à avoir doté son entreprise d’une mission et, surtout, à l’avoir inscrite dans ses statuts depuis novembre 2017.
Ce qui est pour lui l’aboutissement d’un parcours mené tambour battant sous le signe de la RSE = Responsabilité Sociale de l’Entreprise, qu’il a rebaptisée « redonner du sens à l’entreprise », il souhaite le voir généralisé et mis à la portée de toutes les entreprises qui le souhaitent. Et pour cela, il prêche pour un toilettage du Code civil et la création d’un nouveau statut optionnel, « l’entreprise à mission ». 

En 2008, la coopérative des adhérents à la mutuelle des instituteurs de France (la Maif), a plus de 60 ans. Son catalogue d’équipement de la maison et de la personne, bien connu du monde enseignant, et ses méthodes de commercialisation sont quelque peu passés de mode. Criblée de dettes, l’entreprise implantée à Niort, qui emploie quelque 570 salariés, se voit acculée à la liquidation. Lorsqu’en 2009, Emery Jacquillat reprend la marque et la base de données clients, il a déjà derrière lui quelques années d’innovation dans le monde de l’ameublement. A la tête de Matelsom, l’entreprise qu’il a fondée en 1995 deux ans après avoir empoché son diplôme de HEC, il a ainsi été le premier à pratiquer la vente de literie en ligne, dès 1997, « à une époque où Google n’existait pas », rappelle-t-il.
C’est grâce à son projet à impact positif sur l’ensemble des parties prenantes qu’il remporte la mise, soutenu par la région Poitou-Charentes. Le family office du cuisiniste Mobalpa entre au capital. En 2013, le fonds d’impact investing Citizen Capital rejoindra à son tour l’aventure. (…)

la RSE = Responsabilité Sociale de l’Entreprise

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Qu’est-ce que l’entreprise à mission

Si l’entreprise à mission recouvre une variété de formes, elle se définit par quatre principaux actes :

MISSION :

Formulation d’une mission, librement définie, dotée d’un impact social, sociétal ou environnemental positif, engageant les actionnaires (inscription dans les statuts ou tout autre document officiel)

ENGAGEMENTS :

Adoption d’une mission engageant l’entreprise auprès de ses parties prenantes à déployer les moyens nécessaires pour accomplir sa finalité sociétale

EVALUATION :

Traduction de la mission dans des engagements et objectifs chiffrés, objectivés et évalués à un rythme annuel

GOUVERNANCE :

Intégration des enjeux de la mission au sein de la gouvernance de l’entreprise, soit au sein de l’organe de contrôle principal soit par la création d’un comité ad hoc.

Allons plus loin …

Se doter d’une mission va au-delà de l’adoption d’une raison d’être, qui se rapproche davantage de la déclaration d’intention.

La loi impose un suivi dans l’exécution de la mission, avec un comité interne et un tiers externe indépendant.

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